Problèmes d'allaitement quand on est en surpoids?

J'ai lu l'article que Cathy mettait en lien ici, et en fait ç a fait germer en moi un inquiétude.
Dans l'article ils parlent de difficultés à l'allaitement augmentées chez les mamans en surpoids trop important.
Alors du coup je flippe un peu.
Y a peu de choses auxquelles je tiens vraiment pour l'arrivée de Gudulito, mais je suis vraiment convaincue par l'allaitement, et j'espère vraiment y arriver. Et quand je vois les difficultés qu'on peut avoir surtout au démarrage, avec le premier, j'ai peur que viennent s'ajouter des remarques liées à mon poids.

Alors je voulais savoir ce que les mamans allaitantes pensaient, avaient vécu? pas uniquement celles qui sont en surpoids... ( c'est pour ça que j'ai décidé de mettre le sujet ici après réflexion )

En gros j'ai besoin d'être rassurée :)

Coucou
Alors, je suis en surpoids mais pas très très important. Je n'ai pas lu l'article de Cathy en détail (et je ne me souviens plus des raisons invoquées qui compliquerait l'allaitement en cas de surpoids) mais honnètement, je n'ai JAMAIS entendu parler de ça (et j'ai lu pas mal sur l'allaitement et fréquenté des "spécialistes"), c'est la première fois que je lis ça. Donc à mon avis, ne te prends pas la tête, mets toute les chances de ton côté en t'informant un peu sur la physiologie de l'allaitement, repère des "ressources" auxquelles faire appel en cas de petit pépin et tout roulera pour Gudulito et toi

D'abord, comme pour toutes études scientifiques, il y a des exeptions qui ne cadrent pas avec les résultats de la dites études...

J'ai eu un allaitement difficile. Mais peut être bien plus que mon surpoids, plusieurs éléments n'ont pas été aidants du tout à la bonne marche de celui-ci :

- J'ai accocuhé par césarienne (là encore, due à mon surpoids ? On ne me l'a pas soulevé, le fait est que j'ai été déclanchée et que mon utérus à jouer le fénéant et n'a jamais voulu s'ouvrir à plus que 4 doigts.)
- Une césarienne en anesthésie générale (pas de mise au sein immédiate, mais le lademain après midi à ma demande, avaient ils oublier que je désirais un allaitement exclusif ? Mon organisme avait il besoin d'éliminer le résidus d'anesthésiant ? On ne me l'a pas expliqué, et sur le moment, je n'ai aps demandé...)
- Quelques minutes après sa naissance, mon fils a été nourrit au biberon, parce que sa glycémie était trop basse.
- La nuit, mon fils m'était retiré (sans mon accord) et "complété" au biberon. (Hors, un enfant nourrit au biberon a du mal à faire les efforts nécéssaire pour boire au sein, ce n'est pas du tout la même téchnique et l'allaitement au commencement, pour un bout de chou, s'est "sportif", surtout s'il n'a pas eu l'occasion de se faire la "langue et les lèvres" dans les minutes qui suivent sa naissance, moment ou la succion est "innée", après, il faut qu'il réapprenne.
- Le contact difficle avec certaines auxiliaires de puériculture de la maternité : Avec certaines, les mises au sein (le moment ou les professionnelles t'aident et t'explique la marche à suivre, la position...) se faisaient dans le calme et la sereinité, avec d'autre, le contact était très désagréable.
- J'ai fait une infection urinaire carabinée avec traitement aux antibiotiques = arrêt de l'allaitement deux fois de suite une fois rentrés à la maison
- Pour stimuler ma montée de lait, j'ai utilisé un tire lait pendant plusieures semaines, c'était très difficle pour moi pour des raisons très personnelles, la plus part du temps, du fait de ma mise sous traitement, je passais beaucoup de temps à tirer mon lait pour devoir le jeter...

Donc, bon. Rien dans tout cela ne me laisse croire que mon poids est responsable de mon allaitement difficile... Par contre, il est clair que si c'était à refaire, je m'imposerais plus sur mon désir, mes idées et refuserais que l'on m'impose quoi que ce soit, et demanderai des réponses quand aux choses qui sont ou ne sontpas mises en place.

Je suis très très beaucoup en surpoids, et comme Françoise, je n'ais jamais entendu parler de ça. Bon, il faut dire aussi que pendant ma grossesse, si j'avais des angoisses sur tout, l'allaitement était vraiment la chose qui ne m'inquiétait pas du tout. Il était (et ça l'est toujours d'ailleurs si future grossesse il y a) évident que ma puce serait allaitée, je n'ai même jamais songé à l'éventualité que ça ne fonctionne pas.
Elle a tété 2 heures après sa naissance (césarienne) et elle n'a rien tété d'autre (mise à part la tutute, mais c'est un autre débat ) jusqu'à ses 3 mois et demie (reprise boulot + prise de médicament non comptatible). Et ça aurait pu mal démarrer : j'avais spécifié à la sage-femme que je ne voulais pas qu'on donne de bib à ma fille, et ces **** n'en ont fait qu'à leur tête . La montée de lait s'est faite si naturellement que je ne l'ai même pas senti.
J'ai parcouru un peu l'article, mais je n'ai pas lu pourquoi la mise en route de l'allaitement était plus difficile chez la femme obèse...

Cathy a écrit:

- La nuit, mon fils m'était retiré (sans mon accord) et "complété" au biberon. (Hors, un enfant nourrit au biberon a du mal à faire les efforts nécéssaire pour boire au sein, ce n'est pas du tout la même téchnique et l'allaitement au commencement, pour un bout de chou, s'est "sportif", surtout s'il n'a pas eu l'occasion de se faire la "langue et les lèvres" dans les minutes qui suivent sa naissance, moment ou la succion est "innée", après, il faut qu'il réapprenne.
- Le contact difficle avec certaines auxiliaires de puériculture de la maternité : Avec certaines, les mises au sein (le moment ou les professionnelles t'aident et t'explique la marche à suivre, la position...) se faisaient dans le calme et la sereinité, avec d'autre, le contact était très désagréable.

Premier truc en gras : ça, ça me met hors de moi, carrément, c'est du sabotage et je sous outrée que la maman ne soit pas consultée et écoutée pour ça !

Deuxième truc en gras : j'aurais pu l'écrire aussi pour le démarrage de Nils, pour l'une d'elles, j'en ai encore des frissons désagréables dans le dos...

Bref, à part pour une réflexion qui m'a agacée lorsque Nils était bébé (me renvoyant à l'image de la "bonne nourrice" parce que j'avais cet aspect, alors que j'ai toujours eu juste juste ce qu'il fallait de lait pour lui), je ne crois pas que mon poids ait joué, favorablement ou défavorablement dans aucun de mes allaitements. Ce qui a été déterminant, c'est la compétence du bébé et je dois reconnaitre que Louiza est plus douée que son grand frère !

Juste un détail, le volume et le tombant du sein peuvent être un peu inconfortable et obliger à poser une main en coupelle sous le sein pour que le bébé soit bien positionné par rapport à l'aréole, mais je ne suis même pas sûre que ce soit réservé aux rondes...

Abi a écrit:

Juste un détail, le volume et le tombant du sein peuvent être un peu inconfortable et obliger à poser une main en coupelle sous le sein pour que le bébé soit bien positionné par rapport à l'aréole, mais je ne suis même pas sûre que ce soit réservé aux rondes...

Oui, j'ai constaté aussi que quelques "aménagements" pouvaient aider.

merci pour vos réponses ça me rassure.
j'aurais plus qu'a essayer de ne pas assomer bébé avec mes seins

Abi a écrit:

Cathy a écrit:

- La nuit, mon fils m'était retiré (sans mon accord) et "complété" au biberon. (Hors, un enfant nourrit au biberon a du mal à faire les efforts nécéssaire pour boire au sein, ce n'est pas du tout la même téchnique et l'allaitement au commencement, pour un bout de chou, s'est "sportif", surtout s'il n'a pas eu l'occasion de se faire la "langue et les lèvres" dans les minutes qui suivent sa naissance, moment ou la succion est "innée", après, il faut qu'il réapprenne.
- Le contact difficle avec certaines auxiliaires de puériculture de la maternité : Avec certaines, les mises au sein (le moment ou les professionnelles t'aident et t'explique la marche à suivre, la position...) se faisaient dans le calme et la sereinité, avec d'autre, le contact était très désagréable.

Premier truc en gras : ça, ça me met hors de moi, carrément, c'est du sabotage et je sous outrée que la maman ne soit pas consultée et écoutée pour ça !

Deuxième truc en gras : j'aurais pu l'écrire aussi pour le démarrage de Nils, pour l'une d'elles, j'en ai encore des frissons désagréables dans le dos...
Bref, à part pour une réflexion qui m'a agacée lorsque Nils était bébé (me renvoyant à l'image de la "bonne nourrice" parce que j'avais cet aspect, alors que j'ai toujours eu juste juste ce qu'il fallait de lait pour lui), je ne crois pas que mon poids ait joué, favorablement ou défavorablement dans aucun de mes allaitements. Ce qui a été déterminant, c'est la compétence du bébé et je dois reconnaitre que Louiza est plus douée que son grand frère !

Juste un détail, le volume et le tombant du sein peuvent être un peu inconfortable et obliger à poser une main en coupelle sous le sein pour que le bébé soit bien positionné par rapport à l'aréole, mais je ne suis même pas sûre que ce soit réservé aux rondes...

Pareil ça a carrément foiré mon allaitement moi ça... je l'avais expliqué déjà, c'est douloureux pour moi je vais le rechercher, pas envie de recommencer...

c'est ici

Abi a écrit:

Juste un détail, le volume et le tombant du sein peuvent être un peu inconfortable et obliger à poser une main en coupelle sous le sein pour que le bébé soit bien positionné par rapport à l'aréole, mais je ne suis même pas sûre que ce soit réservé aux rondes...

non effectivement les personnes qui ont énormément de lait ça marche aussi ça ...
D'abord tu évcoute ce qu'on te dis à l'hopital puis après à la maison tu fais comme toi, tu le sens... Te mettre à ton aise et tout et tout...

Pour ma part je suis tellement grosse qu'on ne parle même plus de surpoids et pourtant... mon poids, le volume de mes seins, n'ont jamais posé aucun problème.
Je tiens à préciser que j'avais 1- un bébé qui adorait le sein(ça aide), 2-une équipe tip top à la maternité(ça aide) et 3-une belle motivation(ça aide aussi).
Ces 3éléments combinés m'ont donné le tiercé gagnant.

J'ai tendance à penser que ça arrange bcp de monde que de mettre un maximum de difficulté sur le dos du poids de la mère, comme ça la mère n'a qu'à s'en prendre à elle et en aucun cas l'équipe ne serait en cause

Mathilde a écrit:

J'ai tendance à penser que ça arrange bcp de monde que de mettre un maximum de difficulté sur le dos du poids de la mère, comme ça la mère n'a qu'à s'en prendre à elle et en aucun cas l'équipe ne serait en cause

je pense que tu as totalement raison. mais quand la maman en question se sent pas toujorus super à l'aise avec ses kilos... dur dur de faire la part des choses et de rester la tete froide...


Mais ça me rassure de te lire Mathilde

jamais entendu parler non plus de cela...