Orientation scolaire / choix des options

ça se passe comment?(ou comment envisagez vous que ça se passe quand vous en serez là?)

C'est l'ado qui choisit?

Vous le conseillez? Imposez vos choix (ou les options auxquelles vous tenez particulièrement)?
c'est l'objet d'une négociation du style: tu choisis la deuxième langue mais tu fais latin!

Ou au contraire, vous tentez de le persuader de choisir moins d'options pour ne pas se trouver surchargé de travail?

En cas de difficultés scolaires, vous tentez de l'encourager à poursuivre quand même ou plutôt de le pousser à quitter l'enseignement général?

J'imagine qu'on est parfois confronté à des choix cornéliens (j'en vois au travail parfois)...

ma mere m'a laisse choisir tout en me dirigeant je pense
j'ai fait Anglais en LV1 car etant bilingue à 8ans c'etait "logique"puis je detestais l'allemand
puis espagnol, car ben j'avais pas le choix dans mon college y'avait que anglais allemant espagnol
ma mere m'a oblige à prendre latin, ca a ete source d'engueulade quand meme on etait que 8 à aire latin et c'etait les "têtes"qui faisaient ca(donc 7 têtes + moi ) c'etait chiant mais bon ma mere etait intraitable là dessus

au lycee j'ai pris option eco car ben pas le choix (et oui dans les ptites villes y'a pas trop le choix) j'avais le choix entre eco donc, maths renforcé,allemand donc bon eco
ma mere voulait que je fasse ES comme section depuis mes dix ans(comme elle quoi) moi je voulais faire "L classe L classe poubeeeeellle" , j'ai imposé et j'ai tenu et finalement c'est L qui me correspondait en ES jme serais vraiment ennuyée

apres pour l'orientatio à la fac mes parents n'ont rien eu à dire car ils n'ont rien su c'est le jour où j'ai su que j'etais accepte en arts du spectacle que je leur ai dit(alors que ca faisait 3 mois que je leur disais que je ferais une fac de lettre ma mere etait , je leur ai fait"aaaaaaaaaaaaah SURPRISE je vais pas en lettres je vais en spectacle"

Pour Louis on en est loin...

Par contre mes parents ont voulu choisir à ma place...
Résultat des années de "perdu" pour rien.
J'étais plutôt bonne élève, sérieuse, travailleuse...mais voila les choix parentaux n'étaient pas les miens...
J'ai donc fait la classe de première qui leur plaisait à eux... et malgrè 14 de moyenne j'ai redoublé pour aller faire la 1ère qui me plaisait à moi. Idem à la fac, encore un an de "perdu" pour rien.
Mais au final j'ai fait ce que j'ai voulu mais j'ai perdu 2 ans pour ma retraite à cause d'eux... déja que ca ne sera pas facile d'avoir le bon nombre d'années en ayant fait un troisième cycle universitaire mais en plus j'ai 2 ans de retard... enfin 3 mais la 3ème c'est de ma faute... parce que je me suis plantée au CAPES.

Alors je crois bien que je laisserai Louis maitre de sa destinée... mais s'il demande conseil nous serons là aussi.

Nous avons vécu deux situations pour l'instant, la troisième situation va se présenter l'an prochain.

Mathieu l'ainé : en troisième au moment du choix, ça a été difficile, il ne s'intéressait qu'à la science, n'était pas manuel, pas littéraire, et avait une capacité de travail réduite, en gros il ne se foulait pas (et c'est toujours le cas )

Ensemble nous sommes allés chez le conseiller d'orientation du collège, avec mathieu; nous aurions pu nous abstenir, car le monsieur a juste lu la brochure de l'onisep, sans répondre à nos questions, en écoutant à peine notre fils.

Bon alors avec nos petits bras musclés, la connaissance de notre fils, et internet, nous avons réfléchi ensemble, toujours avec mathieu, sur ce qui pouvait convenir.
Et le choix a été STL Chimie. donc un bac technologique.

Nous ne regrettons pas, mathieu a eu son bac avec mention AB, et aujourd'hui, il est en bts métiers de l'eau, et est à l'aise.

Quand on en discute ensemble, il nous dit qu'il est heureux de son orientation, car il a choisi une voie dans laquelle il est à l'aise, et qui l'intéresse.

Gaël : en troisième nous avions un cas différent, seize de moyenne générale, très gros travailleur, très autonome, pas du tout comme mathieu.

Nous avons tous réfléchi, une fois de plus, et gaël a choisi SSI (S option science de l'ingénieur, ancien bac E) et là il est en première. depuis deux ans, il s'accroche, c'est très dur, surtout en maths pour lui, et il s'éclate dans toutes les autres matières. après le bac, si ça se passe bien, il souhaite intégrer une école d'ingénieur, peut être en passant par une prépa.

Maintenant, il commence à réviser son choix, il voit bien que c'est difficile, et il est si découragé parfois... alors peut être va t'il nous dire, finalement je choisis moins difficile, quitte à me réorienter plus tard, mais la prépa, puis école d'ingé, j'ai un peu peur.

En fait nous réfléchissons ensemble, nous rencontrons les profs, on met tout sur la table, les capacités, les envies, les perspectives d'avenir de certains corps de métier, et notre enfant , tout doucement, essaie d'y voir clair.

Pour la petite, nous allons être confrontés encore à autre chose : en effet, c'est une bonne élève, qui ne se foule pas, et qui ne sait pas si elle préfère le scientifique ou le littéraire, donc pas facile.

Nous verrons l'an prochain.

Ah oui, et pour ce qui nous concerne, dans l'établissement de nos enfants, ce sont surtout les professeurs qui nous ont aidés et guidés, pas le conseiller d'orientation

Mes parents profs tous les deux, nous ont plantés mon frère et moi, dans notre orientation.

Mon frère voulait être luthier. Mes parents étaient d'accord, mais "passe ton bac d'abord". Il l'a planté deux fois et ensuite, c'était trop tard, il était trop âgé pour pouvoir rentrer dans l'école qu'il voulait, la seule formation de luthier possible pour lui.

Il a fallu que je passe en seconde C alors que je ne rêvais que de littérature. J'ai un bac D avec 6 en maths et 9 en physique... la suite ne m'intéressait pas dans les sections qui faisaient la suite logique de ce bas, j'ai fait... un BTS de secrétariat.

Donc, pour mes enfants, je me méfie.

Pour Cassandre, le souci était surtout de trouver un centre d'intérêt et un cursus possible compte tenu de son niveau et de son comportement (pas de travail, fuite devant l'effort). Le choix était donc particulièrement absent, nous avons fait avec ce que nous savions. Et le collège ne nous a pas aidé, bien au contraire. C'est la belle-mère de Cassandre qui a trouvé la MFR qui l'a accueillie pendant deux ans.

Pour Grégoire, bon niveau si on le tient, le collège par contre (sa prof principale de troisième en fait), nous a suggéré la seconde ISI où il est actuellement. Il a adhéré tout de suite. Le premier trimestre laissait penser qu'un bac SSI était largement envisageable, je suis plus réservée maintenant. Il choisira peut-être STI, en fonction de son envie de travailler. C'est à lui de voir.

Autant jusqu'en troisième, on maîtrise je trouve, autant après...

La seule chose que nous imposons, c'est l'anglais en sixième comme première langue étrangère. A partir de la cinquième, latin pour ceux qui aiment, grec aussi s'ils veulent, mais cela demeure des options, ils choisissent. Idem pour la seconde langue, c'est leur feeling.

pour orthographe sévèrement en vrac...

pour les langues...
anglais en LV1 c'était une évidence à l'époque actuelle. après pour le LV2 y'avait allemand ou espagnol. comme nous sommes plus proches de la frontière latine que nordique j'ai pris espagnol. ça m'a bien servi quand j'ai voulu aller en espagne et j'ai appris très facilement. par contre j'aurais aimé pouvoir avoir les 2 en fait car avec mes cours de psycha j'avoue que l'allemand c'est pas du luxe!
à mon entrée en 6ème mes entraineurs avaient fait du forcing pour que je sois dans une classe sport/étude. on finissait tous les jours à15h30 et on faisait 16h/18h de piscine. j'ai pas tenu le coup et j'ai mis 2 ans à remontre vraiment mon niveau scolaire alors qu'aux tests de niveau d'entrée en 6ème j'étais prems
avec du recul je me rend compte que ce que j'aurais aimé c'était la classe européenne: anglais, espagnol, allemand, latin et initiation au grec ancien en 3ème.
pour mon entrée au lycée bah je savais qu'une chose: je voulais faire du dessin et des arts. la conseillère d'orientation m'a parlé de l'option arts appliqués et d'une section spéciale au lycée. j'ai donc suivi et posé ma candidature. 30 places pour la région... j'ai été retenue au 1er tour. sauf que j'ai pas aimé les arts appliqués! moi ce que j'aurais aimé c'est bac L option arts plastiques! mais jamais mon conseillé d'orientation ne m'en a parlé... pourtant il est clair que c'était ce qu'il me fallait et que j'avais le potentiel sans vouloir me vanter.
j'ai donc fait mes 3 années de lycée en en bavant un max. j'ai tenu bon et gardé ma LV2 mm si c'était pas obligatoire. j'ai quand mm eu mon bac avec mention grâce à la philo, au français, à l'histoire de l'art... les matières trop scientifiques je me suis juste débrouillée pour avoir la moyenne
à la fac: j'avais le choix: ou beaux arts ou fac. j'ai préféré la fac arts plastiques parce que le systèmes beaux arts je le sentais pas du tout. et heureusement vu la mafia que c'est dans ma ville les beaux arts!
enfin bref. là à la fac ce sont les plannings qui ont d'abord imposé les options. mais là de toutes façons je me suis vraiment éclatée à la fac! et plus on nous donnait d'autonomie plus j'avançais, plus j'aimais. donc pour moi ça a été disons "naturel" .
avec du recul sur mon parcours je me rend compte que mes parents ont pas bcp été là, ils étaient surtout dépassés. ils ont juste eu le certificat d'études et ont été en apprentissage à 14 et 15 ans. donc le lycée, les facs etc c'était un peu une autre planète pour eux. et vu comme les différends conseillers d'orientations étaient efficaces...!

mes parents ont pas mal choisi mais ils n'ont pas réussi à m'imposer tous leurs choix.


au collège : LV1 allemand et LV2 anglais
comme on déménageait pas mal et que l'allemand, c'était la langue des bons élèves, choisir allemand en LV1 me donnait l'assurance de tomber dans la bonne classe du collège.
en plus, je préférais l'allemand, ça tombait bien.
puis en 4ème, on rajoute le latin... toujours dans la même optique : LV1 allemand + langue ancienne = bonne classe. Et encore une fois, ça tombait bien, j'adorais le latin (bien que le grec m'intéressait aussi).

En 2nd, ça se corse. Mon père voulait que je fasse une S (toujours la même logique des bons élèves + plus de débouchés) mais là impossible. Pas d'ES non plus, ce que je voulais, c'était la L.
J'ai donc saboté mes notes de maths les deux semestres avant l'orientation (12 et 14 aux premiers semestres ; 17 au dernier). A force de négociations, je suis arrivée à passer en L mais à une seule condition : prépa par la suite.
Deux années de L donc... spé maths parce que j'aimais ça... et toujours le latin.

En prépa : hypokhâgne B/L (lettres et sciences sociales + maths), toujours dans l'optique "plus de débouchés" (et puis les maths tenaient à coeur à mon p!re) mais là, plus possible. Non seulement, je vire radicalement littérature mais je suis plus le programme de maths.
Toute seule, comme une grande (mais avec l'aide de mes professeurs, parce que ce fut pas une mince affaire), je pars en Khâgne Ulm et en fais deux (c'était le deal avec mon père).
Puis Paris...

Mes parents, surtout mon père, étaient très présents dans mes études jusqu'à bac + 3 : genre, "Florence, mention B au bac", "Florence, 3 ans de prépa"...
contraignant mais pas frustrant car il m'expliquait le pourquoi de ses exigences et ça me semblait aussi justifié.

Maintenant, j'ai juste une obligation de résultat (même si je travaille pour moi et pas pour eux) pour que je neme prélasse pas à la fac... c'est normal, c'est eux qui paient.
Mais je décide de mes orientations, de mes choix professionnels... de toute façon, ils sont dépassés.
Seule concession accordée à ma mère : passer (et obtenir) le CAPES dire de la rassurer un tant soit peu (même s'il est inenvisageable que j'enseigne en collège)

nous la fillle de mon hom vit avec nous depuis 2 ans donc pour le moment elle a fait ses choix avec sa mère (pour la 6eme et la 4eme) mais en septembre elle rentre en seconde et on la laisser choisir tout en discutant....
grandir c'est apprendre, mais malheureusement apprendre c'est faire des erruers, donc même si elle se rend compte quelle s'est tromper, c'est pas grave, on rectifira le tir après...mais au - elle pourra se dire qu'elle a essayer !!!!
ils ont + de chances de réussir si ils font un truc qui leur plait que si il sont contraint !!!! n'oublions pas qu'il sont a un age de rébellion !!!!

Ouh !!! Je fais de l'archéologie, douze ans plus tard !

Bon chez moi, très clairement, il n'y a pas eu tellement de choses imposées. Surtout pour Nils. On a avancé comme on pouvait, en tentant de donner du sens au maximum à ce qu'il faisait, d'éviter qu'il ne décroche complètement.
(Pour Louiza, j'ai plus ou moins imposé les horaires aménagés musique parce que j'avais la conviction que c'était bien pour elle et je pense que personne n'a de regret là dessus, mais pour la suite, c'est elle qui verra ce qu'elle veut faire, pour le moment elle est dans l'idée de continuer dans la musique avec un bac TMD, très spécialisé).

Donc après la troisième, il a fait... une troisième prépa pro pour avoir accès au bac pro qui l'intéressait. C'est lui qui a fait ce choix.
Là, il devrait obtenir son bac dans quelques jours/semaines et on vient de faire connaissance avec parcoursup, l'interface qui décide de l'avenir des jeunes
Au premier tour il a fait 5 demandes de BTS dans la suite logique de son bac... Refusé partout. (à cause de sa moyenne de maths au premier semestre apparemment).
On m'a dit "quoi, mais il n'avait formulé aucun voeu en filière non sélective ???".

Du coup pour la deuxième phase, on a regardé ce qui restait: de l'apprentissage dans le domaine qui l'intéresse (audio visuel) mais il flippe de ne pas trouver de patron et en filière non sélective (ça veut dire en fac, avec un bac pro, est ce bien raisonnable?) il semble très motivé par la fac d'histoire. J'ai échangé avec sa prof depuis deux ans. Elle dit que ce n'est pas une évidence mais que s'il y en a un qu'elle croit capable de le faire dans tout son lycée, c'est lui, et qu'elle est prête à l'aider.

Donc on a aussi demandé ça et ce matin, dès l'aube (à l'heure ou blanchit la campagne), il avait un retour positif pour l'université la plus proche. Donc on attend encore les résultats des BTS en alternance à l'autre bout de la France, mais sinon, il tentera ça (et si ça ne va pas, il profitera de cette année pour affiner son projet pro).

donc on prévoit éventuellement un été studieux, il y a des exercices à découvrir pour lui...

Waow ! Courage pour le boulot!

J'espère que ça va "le faire" , bon courage !!!

(pour la fac d'histoire le truc c'est que j'ai l'impression qu'à part devenir prof d'histoire y'a pas beaucoup de débouchés "pro"... non ? )(cela dit : je n'y connais rien !!!)
(je vois juste que Nico qui a une thèse en histoire du droit , donc :  fac de droit bac+je-sais-pas-combien-d'annees-c-est-une-these , n'a eu aucun boulot dans sa branche après cette thèse, ils dû passer des concours administratifs qu'il aurait pu passer sans avoir été jusqu'à la thèse ... un de mes frères a fait la fac de bio, il a eu un DEA en biologie cellulaire et génétique-je-sais-plus-quoi et même chose aucun débouché après son DEA les places en labo étant filées au compte goutte après, un pote qui a préparé une thèse via la fac de physique même chose : zero débouchés ensuite ... )
En gros l'impression que me laisse la FAC en france :
- soit tu as du piston (pour avoir des places dans les labo de recherche  etc)(franchement sans piston c'est MORT , à moins d'être LE meilleur élève de la FAC) + du pognon (pour mener les études à rallonge tout en pouvant payer ta bouffe à côté etc ) et tu peux espérer faire quelque chose de tes études en FAC ...
- soit tu tentes Prof (dans la matière visée)  (...mais tout le monde n'est pas fait pour être prof )(et puis faut trouver un poste dispo aussi !)
- soit t'as rien à l'issue du diplôme et tu te retrouves à passer des concours administratifs sans rapport avec tes études de fac ...
(bon je suis super désabusée de la FAC , j'avoue , j'entends tellement de gens déçus de ce parcours autour de moi ... )

Bon courage à Nils !!!! J'espère qu'il trouvera quelque chose qui lui plaira et qui sera disponible dans son machin ParcoursSup

Guilhem vient de valider sa licence d'histoire et il est pris en master de documentation, il veut travailler en bibliothèque

tous mes vœux de réussite à Nils !

mono a écrit:

Guilhem vient de valider sa licence d'histoire et il est pris en master de documentation, il veut travailler en bibliothèque

Ah ben tu vois ça me fait mentir , je suis trop pessimiste sur la fac !!!
Bravo à Guilhen qui prouve qu'on peut faire quelque chose de concret en Fac !!!! (et : j'aime bien la filière qu'il envisage, chaque fois que je vais à la bibliothèque je me dis que j'aurais sans doute beaucoup aimé bossé dans ce domaine ).

boreale a écrit:

mono a écrit:

Guilhem vient de valider sa licence d'histoire et il est pris en master de documentation, il veut travailler en bibliothèque

Ah ben tu vois ça me fait mentir , je suis trop pessimiste sur la fac !!!
Bravo à Guilhen qui prouve qu'on peut faire quelque chose de concret en Fac !!!! (et : j'aime bien la filière qu'il envisage, chaque fois que je vais à la bibliothèque je me dis que j'aurais sans doute beaucoup aimé bossé dans ce domaine  ).

Moi aussi je pense que j’aurais adoré ça!
Bravo guilhem !

J’ai pris l’initiative d’inscrire Marie en technologue en imagerie médicale. Elle tergiversait encore beaucoup trop... elle a vraiment un soucis avec la prise de décision Marie. Elle a un peu râlé, je lui ai dit que toute façon fallait bien se décider/lancer un moment et qu’elle pouvait tjrs revenir en arrière.
Finalement au fur et à mesure qu’elle remplissait les papiers elle était emballée et a décidé de faire les 3 ans + 1 an de spécialisation en radiothérapie. Bon avec Marie on n’est jamais à l’abri d’un changement d’idée mais là elle a l’air décidé...

Nora a pris une deuxième langue pour l’an prochain (néerlandais) , du coup elle va devoir bosser cet été pour rattraper l’année perdue. Et en 5 eme elle a l’intention de quitter le cursus artistique et de faire les langues en ajoutant l’espagnol. En artistique elle me dit qu’elle s’ennuie. Je la crois, je pense que l’écart entre la troupe avec tournée, rôles, etc... et ses cours de théâtre très scolaire a l’école (avec jamais de scène, ce qui est quand même un comble en théâtre ...) où ils apprennent seulement à se tenir sur scène, pas tourner le dos au public etc y a un trop gros décalage.
Après va t elle être capable de rattraper son retard en langue? On verra...

Bravo à Marie pour son enthousiasme, j'espère que ma va lui plaire sur la durée !
et Bravo à Nora pour prendre le risque de changer malgré la difficulté de rattraper une année de cours ! à toutes les deux !

Juliette rentre en rhéto (dernière année) et n'a absolument aucune idée de ce qu'elle veut faire.

Pour l'instant, elle est en sciences sociales, où elle a de très bons points (quasi le seul cours). Elle qui était si studieuse, s'est laissée gagner par l'oisiveté... Style, quand la prof de math lui demande pourquoi elle n'a pas répondu à telle question alors qu'elle sait qu'elle connait la réponse, elle dit "oh, j'en avais marre, l'examen était trop long...

Elle pourrait avoir de super beaux points si elle se donnait la peine. Je sais, les points, ce n'est pas important, mais on a essayé de lui inculquer le goût de l'effort et du travail bien fait (genre, moi et mes foutus cours qui ne m'ont servis à rien), mais elle se contente du strict minimum. Elle passe en rhéto mais j'estime que ce n'est absolument pas mérité et qu'elle aurait au moins dû avoir 2 ou 3 examens de passage.

Je vais l'emmener dans un centre d'orientation pour voir vers quoi elle peut aller... Probablement, assistante sociale. Elle, quand on lui demande ce qu'elle veut faire de sa vie, elle répond "steward au Real de Madrid"...

Son copain a terminé les secondaires, il hésite entre la police (où il a réussi les examens d'entrée) ou les langues.

Quant à Lucio, il a raté une nouvelle fois. On espère qu'il va comprendre que les études générales ne sont pas faites pour lui et qu'il s'épanouira en technique. Mais ça veut dire qu'il terminera les secondaires à 20 ans.

Haaan, elle a rompu ses voeux de se réserver à Ronaldo (mais conserve un espoir malgré tout?).

C'est chouette de voir émerger ces projets, de voir nos tout petits se projeter, entrer dans progressivement dans le monde des grands. Pour Lucio, ça ne se verra plus lorsqu'il aura quanrante ans, hein. Ce n'est pas la fin du monde.

Aurore, je me pose un peu les mêmes questions que toi, mais je ne veux pas le dissuader d'emblée. Son trouble dys et un probable trouble attentionnel l'ont éloigné du général alors qu'il se trouvait en décalage (de centres d'intérêt, notamment, même s'il a fini par se faire de bons copains) dans son lycée. Je ne veux pas lui dire quelque chose comme "laisse tomber, tu n'es pas assez bon". Surtout que ça ne correspond pas à ce que je pense. Bref, il tente (enfin, s'il a une place en apprentissage, on reconsidérera la question) mais il devra bosser vraiment et on ne s'acharnera pas si le décalage est trop grand. Et lui s'imagine assez bien prof d'histoire !

Abi a écrit:

Et lui s'imagine assez bien prof d'histoire !

Cela dit : à coeur vaillant rien d'impossible (et je pense que c'est pas tout à fait faux cette devise... )(même si pour ma part je suis quelqu'un qui a "trop la flemme" pour que ça fonctionne pour moi, uh uh, mais des personnes courageuses/travailleuses peuvent arriver à leurs fins ! )

Et puis Mono a donné l'exemple de son fils , j'aurais pas pensé à ce genre de débouchés via la FAC donc vraiment je n'y connais rien , y'a sûrement plein de petites voies  pro intéressantes qui partent de la FAC finalement .
(c'est peut-être qu'à mon époque, il y a quasi 20 ans, y'avait moins d'opportunité via la FAC , je ne sais pas ... et/ou les gens que je connais se sont mal débrouillés pour "valoriser" leur diplôme de FAC sur le marché du travail, je ne sais )...

BREF :

Revirement de situation, Lucio passe en 5ème et s'est enfin décidé pour les techniques. Mais il n'y a toujours pas de quoi fêter ça...

Ro a écrit:

Revirement de situation, Lucio passe en 5ème et s'est enfin décidé pour les techniques. Mais il n'y a toujours pas de quoi fêter ça...

pourquoi ?
C'est plutôt un signe de maturité que de passer d'un schéma classique à un schéma plus réaliste, aussi. Et puis certains ont besoin de plus de temps mais méritent aussi d'être encouragés quand ils avancent.

Aurore, justement, Nils n'est pas un gros bosseur, on verra si motivé il s'y met.

Parce que l'un comme l'autre, le passage en classe supérieure n'est pas mérité au vu du travail fourni et ils ont vraiment eu du bol que tout soit chamboulé à cause du Corona...

Le nombre de fois où j'ai proposé à Lucio de l'aider pour ses cours ou de relire ses travaux et où il a refusé en disant qu'il gère alors qu'il ne gère rien du tout, ça m'énerve.

Je peux admettre que tout le monde n'a pas les moyens de bien réussir à l'école, certes. Mais refuser de mettre en oeuvre tout ce qui est possible pour, autant pour lui que pour Juliette, ça, je ne suis pas d'accord.

Il devait par exemple faire une critique de livre. Il s'est contenté de dire que c'est trop nul, qu'il le déconseille et qu'il ne l'a pas lu jusqu'au bout (un Nothomb, qui fait une centaine de pages). J'ai proposé de refaire la critique avec lui, il n'a pas voulu... Bon, ben; tant pis alors...

Moi aussi j'avais cette conviction qu'il fallait, en toute situation, faire son maximum...

Et puis j'ai eu Nils.

Il a beaucoup de bonnes excuses pour se décourager, ça lui demande plus d'efforts qu'à un autre. Mais je suis lucide, il n'est pas toujours au max. Je le secoue tout de même (et bon, je dois reconnaître que lui, quand il a eu du temps (et moi aussi !!!) durant le confinement, il a accepté de l'aide et en a même sollicité (mais lui aussi il a beaucoup bougonné que c'était nul ).

Mais je me suis détachée de l'"obligation de réussite scolaire", voire de l'"obligation d'être à fond sur le scolaire". J'ai été bien obligée.

Et vraiment je trouve qu'il a de telles qualités en dehors de ce prisme que bon... Et quand il réussit un truc, même avec les réserves sur la profondeur des efforts fournis, ben on le fête (et sa soeur a déjà assez tendance à vouloir le prendre de haut pour qu'on ne l'encourage pas, en plus). D'ailleurs j'attends les résultats du bac en espérant qu'il n'y aura pas de revirement de situation pour qu'on se cale un bon restau !

Je te rejoins tout à fait Abi

Bouleversement de situation hier sur parcoursup.
Il est également admis sur le BTS en audiovisuel qui l'intéresse le plus (et refusé sur le dernier choix qui restait en suspens). A condition de trouver un patron pour l'apprentissage.

Il ne sait pas quoi faire, a peur de lâcher la proie pour l'ombre, de regretter ce qu'il n'aura pas choisi.

Vous connaissez des entreprises qui prennent des alternances à un niveau bac en montage et post-production ?

Abi a écrit:

Vous connaissez des entreprises qui prennent des alternances à un niveau bac en montage et post-production ?

Non
J'espère vraiment qu'il va trouver