Orientation scolaire / choix des options

Pour qu’il trouve et/ou parvienne à faire un choix sereinement .

c'est pointu! J'espère qu'il va trouver
(comme à chaque fois, votre système scolaire me paraît tellement compliqué! Je comprends qu'avec Bologne, on croule sous les étudiants français ici! )
Pour nous c'est encore un peu loin, mais Aliaume semble se diriger vers des études d'ingénieur (mais il ne sait pas encore en quelle spécialité) ou alors prof de math.
Titouan (c'est encore plus loin!) n'a aucune idée concrète, mais je le sens assez attiré par tout ce qui est technique/mécanique/technologique (en vrai il a un rêve : mécanicien en écurie de F1 ). Ceci dit, si ça le motive à faire des études pour...pourquoi pas (même si ça ne rejoint guère ma philosophie ).
Solal, à des années lumière d'un éventuel choix, répète depuis des années qu'il veut être vétérinaire (et si possible, soigner des pygargues à tête blanche )

Bon, après réflexion, il reste sur son idée de fac d'histoire. Il ne veut pas avoir le regret de n'avoir pas au moins essayé.

Il vient d'avoir son bac, avec une mention assez bien.

Mon objectif scolaire minimum pour lui (l'amener au bac) est atteint. Le reste est entre ses mains.

Félicitations Nils

Super Nils! Il a bien raison de tenter.

Oui, je suis complètement d'accord avec toi, Katja.

Mon père, dans son message de félicitations, lui a fait tout un discours auquel on n'a pas tout compris sur cette année blanche à venir (genre c'est foutu mais profites-en pour te reposer et préparer autre chose)... Toujours tellement encourageant !

Mais enfin

Non mais le pire c'est que je ne pense pas que ça parte d'une mauvaise intention. Juste il n'y croit pas complètement (je suis la seule de ses 4 enfants à avoir validé quelque chose en post-bac, et ma nièce qui avait pourtant de vraies facilités, n'a rien fait non plus après son bac. Alors Nils qui n'a jamais été très scolaire, c'est de l'ordre du pari). Et comme il ne sait pas taire un truc qu'il a en tête, il s'emberlificote, parce qu'il se rend bien compte que ce n'est pas tout à fait "à dire".

Comment Nils l'a pris ?

Comme toujours, Nils réagit très bien aux travers des uns et des autres. Il les connaît bien, en prend son parti et... en rit.

Il est habitué aux adultes dysfonctionnants, et je trouve qu'il gère vachement bien !

Quelle maturité !

Ici on a fini de constituer le dossier de Marie, été chez le médecin pour la visite médicale et vaccins spécifiques, il n’y avait plus qu’à tout renvoyer par mail... mais elle hésite encore, tergiverse, etc, j’ai du mal avec son indécision et ses hésitations pour tout, je trouve même que ça devient pathologique...
j’ai mis son dossier à place qu’elle se débrouille!

C'est normal à son âge d'hésiter. D'autant plus qu'elle est brillante et peut "tout imaginer". C'est dur de choisir une voie et de fermer. les autres, sauf lorsqu'on a une vraie certitude. Mais moi avant d'avoir l'illumination sur mon métier, je me souviens, je ne parvenais à me projeter dans rien. (et pour faire enrager mon père, je répétais "de toute façon ça ne sert à rien, je serai une femme entretenue", ça le rendait fou alors que vraiment je crois que je n'aurais pas supporté, et en plus vu mon parcours sentimental chaotique, ça aurait été bien compliqué )

j'ai 45 ans et j'ai toujours pas décidé mon orientation

Oui je suis bien d’accord avec vous, mais déjà il va quand même bien falloir qu’elle se décide, pcq administrativement déjà y a des délais à respecter, des places à prendre, etc etc...
Et aussi l’incertitude de Marie c’est sur tout et n’importe quoi, et moi clairement ça me mine.

mono a écrit:

j'ai 45 ans et j'ai toujours pas décidé mon orientation

Je pense que je vais finir par m'orienter vers la retraite

Je sens que pour Louiza on va devoir se prendre la tête assez bientôt.

Elle se projette vraiment dans la musique, ce qui nécessite, même si elle voulait faire un bac général, de ne pas trop s'éloigner du conservatoire. Or il n'existe plus de dérogation pour les lycées rouennais si on ne vit pas à Rouen, et ceux de notre secteur, en plus d'avoir moins bonne réputation, sont trop loin pour lui permettre d'avoir un niveau suffisant de pratique musicale. Le seul moyen serait de faire le choix d'un bac TMD (technologies de la musique et de la danse) qui est un peu allégé de manière à pouvoir continuer vraiment la musique (et nous a été vendu par son prof de violon comme le seul moyen de ne pas devoir renoncer au deuxième instrument pour ne pas être trop surchargé).
C'est ce qu'elle voulait faire et je pense qu'elle a ses chances d'être retenue sauf qu'elle entend ici ou là que le niveau n'est pas très bon, qu'on conseille à une camarade brillante de ne pas faire ça parce qu'elle "peut tout faire", bref, sa prof principale affirme le contraire, que le niveau peut être très bon selon la promotion constituée telle ou telle année, que ce bac permet par la suite de faire tout ce qu'un autre bac permet...

Sinon, elle rêve d'un cursus aménagé à Paris, mais là, c'est moi qui tique parce qu'elle sera encore très jeune, qu'il n'y a pas forcément d'internat (et que là, je ne sais pas si elle a ses chances ?)

Bref, je pose ça par ici pour y réfléchir et si vous avez des retours, ça m'intéresse.

Bon, je parle toute seule et je vous mets où on en est.

Sa prof de clarinette valide l'orientation en TMD, elle dit qu'elle y envoie rarement des élèves mais que Louiza a vraiment le profil, que la seconde étant générale, ça nous laisse une année de réflexion supplémentaire (en ce moment elle se rêve avocate mais je suis presque sûre que ça ne lui plairait pas, le droit, le par coeur, et que ça lui passera si on ne la braque pas) et qu'en effet, elle a déjà vu des élèves très motivés repartir sur d'autres études après ce bac (et éventuellement une sorte de "remise à niveau").

Comme nous elle trouve que Paris serait très prématuré, sauf à vouloir changer de prof ou à rêver d'un esprit de compétition plus marqué. Elle trouve que Louiza a besoin de cadre tant au niveau familial (nous) que dans son apprentissage avec elle. Elle veut lui apprendre à se révéler davantage quand elle joue, qu'elle y mette toute l'énergie qu'elle a pour s'opposer à nous. (par contre elle pense que le collège commence à être "un peu long pour Louiza et qu'il est temps qu'elle découvre le lycée, là je ne la suis pas, je venais de dire à Louiza qu'on allait réfléchir à autre chose parce qu'elle est bien trop petite pour aller au lycée !).

Le prof de violon, lui, m'avait laissé entendre que c'était le seul moyen de pouvoir poursuivre sereinement les deux instruments.

Donc on part là dessus, a priori. Pour le moment (et si ça se trouve, elle aura mon prof d'histoire géo formidable du lycée , puisqu'il exerce dans le lycée où elle pourrait aller et que comme il dirige le jazzband, je ne serais pas surprise qu'il ait ces classes !). Vivement la première réunion parents-profs !

Non mais tu parles pas toute seule on te lit

C'est chouette que les choses se précisent et ça semble en effet parfait pour Louiza !

Non mais pas de souci, je me suis dit après coup que j'aurais dû ajouter un smiley.

Je sais que vous m'avez lue. Merci !

C’est bien que ça se concrétise. Et que sa prof soit aussi impliquée.

Ici nora va certainement laisser tomber les humanités artistiques l’année prochaine, mais ne sait pas quoi faire du coup (elle aimerait agent funéraire mais faut 18 ans).
Et là avec les cours complètement chamboulés et les conditions actuelles elle a énormément de mal à s’accrocher et se projeter.

Katja a écrit:

Et là avec les cours complètement chamboulés et les conditions actuelles elle a énormément de mal à s’accrocher et se projeter.

C'est clair.
Quelle horrible période pour les jeunes (de quoi avoir les larmes aux yeux par exemple quand on voit le nombre de jeunes étudiants obligés de pointer aux resto du coeur , interrompre leurs études à peine commencées car trop dur de gérer les cours en visioconférence etc ... Sans compter que l'avenir pro semble bien compliqué .... )(purée désolée pour tout ce pessimisme que j'envoie mais vraiment l'autre jour j'ai pleuré en écoutant des témoignages d'étudiants sur France Info, je pensais à mon neveu qui a passé le bac cet été, à Jean et Pierre qui sont encore petits mais je suis super pessimiste sur leur avenir pro et le monde dans lequel ils vivront nature dévastée/tensions sociales/etc )( bref désolée )

Oui je les plains de tout mon cœur aussi, d’autant qu’ils sont souvent critiqués et ça ça me gave vraiment...
A leur âge ils devraient être insouciants et profiter de toutes ces nouvelles expériences, mais non au lieu de ça ils sont confinés, isolés, livrés à eux mêmes pour l’école et si ils petent un coup de travers tout le monde leur tombe dessus!
Et quand tout redeviendra « normal » on les attendra au tournant et leur crachant au visage qu’ils n’ont pas à se plaindre parce que ils auront « glandé » plus d’un an...
Pauvre jeunesse

Même sentiment que vous.
La semaine dernière, on a frôlé le gros incident diplomatique car les animateurs de mouvement de jeunesse sont restés entre eux dans leur local après avoir animé les enfants l'après midi. A 19h30, un "gentil" voisin leur a envoyé la police soi disant à cause du bruit (), ils étaient 17 et se sont fait remballer. Le hic, c'est que le bourgmestre a voulu du coup interdire toutes les activités des mouvements de jeunesse (et donc punir les dizaines d'enfants qui en bénéficient). Il a fallu des trésors de diplomatie pour arriver à le convaincre de passer l'éponge.

Katja a écrit:

Ici nora va certainement laisser tomber les humanités artistiques l’année prochaine, mais ne sait pas quoi faire du coup (elle aimerait agent funéraire mais faut 18 ans).

c'est un choix peu banal!
Quand mon papa était imprimeur, il avait comme gros client un funératium de ma ville. Le patron lui avait raconté qu'il voulait faire ce boulot depuis tout jeune. Ses parents avaient essayé de le dissuader +++ notamment en l'envoyant un an aux USA pour qu'il voit autre chose. C'était dans les années 80. Il a passé son temps là bas à aller visiter des centres funéraires (qu'on voyait encore fort peu ici). Quand il est revenu, il a fait le droit pour faire plaisir à papa/maman puis il a ouvert son premier funé. Il en a 4 maintenant

Le mari d'une de mes amis fait ce travail depuis qu'il a 20 ans .
Il y trouve son compte (je pense qu'il a un rapport particulier avec la mort, il a malheureusement "dépendu" sa mère quand il avait 16 ans) et ne se verrait pas faire autre chose.

je ne sais pas si elle a déjà vu cette video : https://www.youtube.com/watch?v=nhnbvBU0cPg

Quoi qu'il en soit je pense que c'est un métier qui a de l'avenir. Difficile métier (cf témoignage en video là ) mais qui embauche ...