Ado et alcool

Pour développer un peu, dans ma belle famille (mais c'est pas ma référence anti alcool), ils s'amusent et se marrent quand ils sont pleins, si ils sont pas pleins, c'est pas drole, et dur dur de défaire mon mari de cette idée que si on boit pas on s'amuse pas, mais j'y arrive (petit à petit l'oiseau fait son nid)
C'est de la cuite pure et dure ou s'ensuit montrage de parties génitales et paires de fesses pour se marrer (sauf qu'avec des gosses, moi ca me dérange, mais moi je suis rétrograde toussa, mais j'm'en tape, j'prend mes gamins sous le bras et je dégage vite fait)
Ca dérange pas ma BM de laisser un litron de pastaga à table et de ne le ranger que quand il est vide et que son mari/ses gosses e ses biens rapportés sont pleins comme des boudins, moi ca me dérange, parce que les cuites banalisées ont fait que mon mari a eu peu de temps avant que l'on se mette ensemble des sacrées problèmes vis à vis de l'alcool (surtout quand y'avait pas d'alcool si vous me comprenez), et mon mari me dit souvent "si l'on ne serait pas ensemble je serai mort du foie" et c'est vrai.
Mon BP est gravement malade du coeur, ma BM le laisse pourtant picoler plus que de raison aux occasions "parce que c'est drole quand il est cuité"
Bref, je repasserai et je vous expliquerai du coté de ma famille.
Mais bien évidemment au vu de mon vécu, j'ai une trouille bleue à la vue d'un litron.

Lorène a écrit:

Brunehaut a écrit:

Lorène a écrit:

Alors je ne crois pas au lien "ils nous voient boire, ils vont boire".

si c'était aussi simple que ça, les enfants d'alcooliques le seraient tous eux-mêmes, c'est vrai

Ou le contraire, par réaction de rejet total

Ce qui est mon cas !!

Mais je suis d'accord avec toi Brune... Apprendre à déguster et le reste ! C'est "juste" l'excès que je ne supporte pas !

Tibou a écrit:

[
Mais je suis d'accord avec toi Brune... Apprendre à déguster et le reste ! C'est "juste" l'excès que je ne supporte pas !

et c'est justement l'excès qu'on risque de provoquer en interdisant. L'adolescence, c'est une plaie... il vaut mieux prendre sur soi et accompagner. Si on y arrive.

je ne bois quasi pas d'alcool, je n'ai jamais pris de cuite. je ne me sens pas anormale pour autant car je sais m'amuser.
dans la bande de collègue de mon ex taf y'en avait un qui savait pas faire une fête sans finir à vomir sous la table. on évite les fiestas avec lui car en plus mr n'est pas un calme une fois alcoolisé!
je n'aime pas le gout de l'alcool, je sais que mon corps l'élimine très mal et que je peux avoir des pb bcp plus vite que les autres. mais ça ne manque pas.

au lycée on en voit arriver franchement suspects et c'est souvent mélangé au canabis. ils sont amorphes avec les yeux rouges, sentent le cana ou parfois sont au contraire euphoriques... mais bon l'effet léthargique l'emporte! on fait des mises en garde avec rdv élève/parent mais bon...

Vanessa a écrit:

Je pense qu'au vu de nos différents vécus nos réactions ne sont pas les mêmes

ben non

l'alcool, c'est comme n'importe quoi
comme le sexe, la drogue, etc....

Il y a des extremes

J'ai eu une jeunesse festive, oui, certain matin, je ne me rappellais plus trop de ce que j'avais fait la veille, on a eu bien du plaisir!

mais, ce n'était pas 5 fois par semaine, matin midi et soir, je pouvais m'en passer, c'était vraiment pour s,amuser et se défouler, nous étions en sécurité, dans le sens ou ne devions pas rentrer en voiture ou en auto-stop et je n'avais pas 12 ans

donc....je suis très mal placée pour faire interdire et la jouer stict la dessus, le tout c'est d'être raisonable à mon avis et souple....

Brunehaut a écrit:

Tibou a écrit:

[
Mais je suis d'accord avec toi Brune... Apprendre à déguster et le reste ! C'est "juste" l'excès que je ne supporte pas !

et c'est justement l'excès qu'on risque de provoquer en interdisant. L'adolescence, c'est une plaie... il vaut mieux prendre sur soi et accompagner. Si on y arrive.

merci de nous encourager Brune

comprenez nous, jeunes mamans encore toutes fraiches, de profiter d'une brêche pour enfin pouvoir s'exprimer sur nos ados.

(parce que parfois c'est une plaie aussi pour les parents)

Je ne sais pas. Dans ma famille on n'a pas du tout la culture de l'excès d'alcool pour s'amuser. Je n'ai jamais pris de cuite, ai tout juste été "flottante" une fois et ai détesté ça.

Mon mari boit comme moi très peu et pas régulièrement, rien de rien s'il conduit.

Mes parents ne boivent pas d'alcool non plus (mon père rien vraiment, je ne sais pas s'il s'est fait peur à un moment ou si c'est par solidarité avec des copains à eux, voisins d'association et alcooliques abstinents).

Je suis très très mal à l'aise face à une personne alcoolisée, même absolument pas agressive, ça me donne envie de pleurer.

Donc je ne me suis pas posé la question, parce que pour le moment, je n'ai pas envisagé que mes enfants soient différents de moi sur ce plan (même si je sais que pour mes frangins, ce fut différent). Pour Nils pour l'instant j'ai la crétine certitude que c'est jouable (pas l'interdiction, mais la confiance), pour Louiza, elle est évidemment trop petite pour que j'aie une idée là-dessus.

moi, les personnes alcoolisée, souvent je leur lavais le visage avec un gant de toilette frais accroupie près des toilettes....

jeunesse de dingue........

Sophie a écrit:

moi, les personnes alcoolisée, souvent je leur lavais le visage avec un gant de toilette frais accroupie près des toilettes....

jeunesse de dingue........

Cela me rappelle quelques fins de TD peu glorieuses à l'Unif ;-)
Sinon, ici, pareil que Sophie et Fran (sauf que mes parents savaient, mais bon, j'avais pas 14 ans non plus hein ...).
Et c'était "boire ou conduire, il faut choisir" ...

Mes parents sont alcooliques et ma soeur sur la bonne voie (pas à la maison, mais ses nombreuses sorties sont de bons prétextes). J'ai la tristesse de le constater et ça me fait mal...

Moi j'ai beaucoup picolé toute une période (vie estudiantine la semaine, groupe de (hard)rock le week end avec concerts, répet, etc...), et ne me suis pas limitée à la bibine, si vous voyez ce que je veux dire...

je me suis beaucoup amusée, et ne regrette rien, et quand ça a été le moment j'ai tout stoppé. Y a un temps pour tout.

Maintenant bien entendu, du côté maman je vois les choses beaucoup moins sereinement... j'ai fait des trucs de fous et j'espère vraiment que mes filles ne feront jamais ça, mais j'ai conscience qe je ne suis absolument pas en mesure de les en empêcher...

Pour l'heure je leur explique que quand on a bu on est ridicule et qu'on se met en danger, mais elles sont petites encore.

Katja a écrit:

je me suis beaucoup amusée, et ne regrette rien, et quand ça a été le moment j'ai tout stoppé. Y a un temps pour tout.

mais ça ne marche pas comme ça pour tout le monde... il y en a qu'un fois goûté à la chose n'arrivent plus à s'en sortir une fois le temps des fêtes, des potes et de l'insouciance passé... et on ne sait pas d'avance qui est capable ou non de passer le cap.

Myrtille a écrit:

Katja a écrit:

je me suis beaucoup amusée, et ne regrette rien, et quand ça a été le moment j'ai tout stoppé. Y a un temps pour tout.

mais ça ne marche pas comme ça pour tout le monde... il y en a qu'un fois goûté à la chose n'arrivent plus à s'en sortir une fois le temps des fêtes, des potes et de l'insouciance passé... et on ne sait pas d'avance qui est capable ou non de passer le cap.

Dans ce cas c'est qu'il y a un problème plus profond que juste la jeunesse qui doit se passer...

Je ne pense pas que la jeunesse doit se passer obligatoirement avec des cuites tous les week end mais je fais quand meme une tres grande différence entre une cuite a 14 ans et une a 19 ans

Bien sûr que non, dans le cas de Katja, je pense qu'elle était plus proche de la majorité que de la puberté
J'ai eu un peu le même parcours que Katja. (Le hard rock en moins, plutôt raggae pour moi ), j'avais 18 ans et j'ai fait pas mal la fêtes pendant mes études. Je vivais seule et j'ai quand même fait attention à ne pas foutre en l'air mon petit boulot et mes diplômes à l'époque. Donc, je m'éclatait, mais raisonnablement, plus ou moins, même si, en effet, il y a des choses que j'ai faite dont je ne me vanterai jamais devant mon fils.
Avant ça, je n'avais jamais bu d'alcool "plus que de raison", et après avoir été malade une fois, ça ne m'a plus paru si drôle. Donc, j'ai conclu toute seule que n'aimant pas être saoule et encore moins le lendemain de la cuite, il valait mieux que je ne sois plus jamais saoule...
Dans mon groupe d'amis à l'époque, il y avait un garçon qui lui avait sans doute un soucis avec l'alcool... Ça le rendait amoureux/triste/ voir un peu brusque et il buvait beaucoup, beaucoup plus que les deux verre qui suffisait à me rendre franchement pompette.
J'espère que mon fils aura cette capacité de se dire que passer la nuit la tête dans la cuvette des WC ça ne vaut pas tant que ça la peine...

Ah non mais, je ne parlais aucunement de Katja, mais d'une généralité, dans la mesure où on est pas obligé de boire quand on sort (en général le week end lorsqu'on est étudiant) et de se mettre a l'envers.
Donc, je tiens a préciser que je ne visais personne en disant celà et d'ailleurs, je n'ai pas encore lu toutes les réponses de ce topic.

Je suis sortie hier soir.....

Je suis aller boire une bière avec deux amies dans un pub et on parlait de cette discussion

En général, ( et j'insiste, en général) quand je parle avec des gens de chez vous, des français et ou des belges ( des gars), sois des gars québécois que je connais qui ont habité en France ( j'en connais deux) soit des Français en échange étudiant ou en voyage, bref....j'ai eu la même réaction à plusieurs reprises

Les filles d'Europe sont selon ses Messieurs plus " coincées" niveau alcool-sexe-drogues et autres loisirs futiles de la vie que les Québécoises....

J'en était arrivée à des conclusions similaires moi aussi


vous en pensez quoi?

Parce que je vous avoue, que si je vous racontais ma jeunesse, vos oreilles en friseraient ( oui oui, juste à lire ! lolll)

Myrtille a écrit:

Katja a écrit:

je me suis beaucoup amusée, et ne regrette rien, et quand ça a été le moment j'ai tout stoppé. Y a un temps pour tout.

mais ça ne marche pas comme ça pour tout le monde... il y en a qu'un fois goûté à la chose n'arrivent plus à s'en sortir une fois le temps des fêtes, des potes et de l'insouciance passé... et on ne sait pas d'avance qui est capable ou non de passer le cap.

Ah ben oui je sais ça Myrtille, mais dans mon cas ça s'est bien passé et franchement je ne regrette pas cette période carrément folle de mon existence...

Et comme Sophie, je pense que si je vous en racontais la moitié j'en choquerais plus d'unes



Je précise quand même, même si je sais Khélia que tu ne me visais pas, que j'avais 19ans bien fait à cette époque

et si on avait moins de 19 ans Katja, c'est grave tu crois? lolll
faut pas le dire en tout cas, chut......

Sophie a écrit:

et si on avait moins de 19 ans Katja, c'est grave tu crois? lolll
faut pas le dire en tout cas, chut......

Sophie a écrit:

Les filles d'Europe sont selon ses Messieurs plus " coincées" niveau alcool-sexe-drogues et autres loisirs futiles de la vie que les Québécoises....

J'en était arrivée à des conclusions similaires moi aussi


vous en pensez quoi?

Parce que je vous avoue, que si je vous racontais ma jeunesse, vos oreilles en friseraient ( oui oui, juste à lire ! lolll)

Sophie, je ne saurai pas te répondre, mais la seule chose que je sais c'est que les 3 personnes les plus tordues que je connais sont toutes les trois québécoises ça vaut ce que ça vaut

et tu veux dire quoi au juste par " Tordues" ??lol

j'ai encore (oui, oui) un rapport compliqué avec l'alcool. Et j'avoue que l'après midi en cours, ça m'arrive de decendre une biere avec les copains. pourtant je suis une mère de famille (j'avais envie de rajouter responsable)

Je ne sais pas où me placer par rapport à ça.

bref, je ne suis jamais montée dans une bagnole "alcoolisée" et je ne pense pas que ça arrivera quitte à prendre un taxi

dans ma vie estudiantine, j'ai abusé, gravement, et j'ai vecu le coma etylique, le mien, et celui d'un ami, j'ai vecu le deces d'un proche suite à un accident causé par une forte dose d'alcool.

La drogue, j'ai testé, j'ai aimé, j'ai arrété pour des raisons de bébé (et pour moi, c'etait clairement incompatible). Je sais que j'aurai tendance à avoir du mal à dire un NON franc si on me propose un joint à l'ecole encore maintenant.

J'espere eduquer Amaêlle de façon à ce qu'elle sache que tout peut se faire, mais dans le respect de soi même et de ses convictions. En l'avertissant des derives et des dangers.

Par contre j'aurai du mal à la "punir" pour un joint ...

Je sais que j'ai le soutient de Mr D. lui même ayant gravement derivé à une certaine epoque !

pas de smiley parce que tout ecrit d'une traite

et parce que tu es une mère de famille responsable, tu ne peut pas boire une bière ?

ne le répète à personne,
mais je suis rentrée vers 2 hrs du mat cette nuit, en taxi, après avoir rigolé comme c,est pas permis avec des copines dans un bar.......et alors???