Mettre son propre enfant à la porte

est-ce pour vous un comportement acceptable ou non? Un aveu d'échec ou une leçon d'éducation?
Quelle sont les causes qui pourraient vous faire en arriver là?

Houlà, j'imagine que ça doit dépendre de plein de facteurs ça...

Pas le temps de développer, je reviendrai

ca veut dire quoi "mettre à la porte" ?

Le jeter dehors, ne plus vouloir de lui dans la maison, le rejeter.

merci Lorène.

Neasa a écrit:

ca veut dire quoi "mettre à la porte" ?

Kick the kid out of the house.

trop tard...

pas de quoi, Madame !

Cathy a écrit:

Neasa a écrit:

ca veut dire quoi "mettre à la porte" ?

Kick the kid out of the house.

trop tard...

c'est violent là!
Mais non, chez nous ce ne serait pas possible avec nos principes (c'est ca le mot? j'ai regarder sur le dictionnaire mais je ne suis pas sur) et avec notre éducation.

Neasa a écrit:

Cathy a écrit:

Neasa a écrit:

ca veut dire quoi "mettre à la porte" ?

Kick the kid out of the house.

trop tard...

c'est violent là!
Mais non, chez nous ce ne serait pas possible avec nos principes (c'est ca le mot? j'ai regarder sur le dictionnaire mais je ne suis pas sur) et avec notre éducation.

oui c'est bien le bon mot et oui en effet c'est violent.

Sui tu veux nous expliquer tes principes, on est toute ouille (on écoute en gros)

Oui, ça doit être le mot

C'est vrai que ma traduction est violente en français, ce que j'ai écrit ça se dirait plutôt : "foutre le gosse dehors"...

Gégé a écrit:

Neasa a écrit:

Cathy a écrit:

Neasa a écrit:

ca veut dire quoi "mettre à la porte" ?

Kick the kid out of the house.

trop tard...

c'est violent là!
Mais non, chez nous ce ne serait pas possible avec nos principes (c'est ca le mot? j'ai regarder sur le dictionnaire mais je ne suis pas sur) et avec notre éducation.

oui c'est bien le bon mot et oui en effet c'est violent.

Sui tu veux nous expliquer tes principes, on est toute ouille (on écoute en gros)

parce que en ireland la famille est tres importante , je ne sais pas si je pourrai expliqué mais j'essai plus tard avec mon dictionnaire.

ma mère en a vecu des belles avec moi pour autant, au moment où elle pouvait me mettre dehors (accumulation d'annerie), elle a gerer comme une chef.
On a pris un studio, je travaillais en contrat 16 ans pour la nourriture, elle m'aidait pour le loyer, et obligations de rentrer diner le dernier week end de chaque mois pour ne pas perdre le contact.
C'etait très dur mais finallement ça a sauvé notre relation

je pense que parfois "mettre son enfant dehors" peut être salutaire pour lui même et pour toute la famille.

j'ai vu quelqu'un de ma famille mettre le boxon dans sa famille, pousser très loin ses parents, demander encore et encore plus d'aide, de soutien, alors qu'il enchaine les conneries...

sa mère est à bout, et dans les deux ans qui viennent de s'écouler, il est allé encore plus loin dans le n'importe quoi. et elle a toujours remis en question ses "c'est fini tu ne m'auras plus", ou "je ne veux plus te voir si tu ne fais pas un effort".

je connais cette personne depuis qu'il a huit ans, aujourd'hui il en a 32. et c'est l'escalade....

déjà à huit ans, il aurait fallu que ses parents soient moins anesthésiés.

mais en pendant de tout ce que je viens d'écrire, y'a mon coeur de maman qui arrive. et je me dis que ça doit être une des choses les plus difficiles à faire, "mettre son enfant dehors", vraiment....

donc ne pas juger....

Je crois que ds le monde merveilleux des rêves bleus, ça ne serait pas possible, bien entendu.

Mais parfois dans la vraie vie, il y a des situations où on doit prendre des décisions qui nous semblaient 10 ans avant inenvisageables.

J'ai vu chez des amis de mes parents cette situation.
L'aïné va mal, depuis des années, refuse de se faire aider en allant voir un psy parce que selon lui, il avait raison, et tout le monde tort, sauf que ça a pris une ampleur telle que c'était la vie entière de la famille qui était en péril : la cadette de 12 ans demandait à partir en pension, le dernier de 10 ans se renfermait sur lui-même au point de ne presque plus parler, et les parents étaient au bord du divorce.

Bref, l'aîné en question avait 17 ans, ses parents lui ont loué un studio dont ils payaient le loyer, compte ouvert chez le 8 à 8 du coin sauf pour l'alcool. La mère allait le voir régulièrement mais se faisait rejeter, le père lui avait dit qu'il pouvait demander à le voir au boulot (il avait une entreprise) et son frère et sa soeur pouvaient bien évidemment le voir.

La vie de la famille a repris son cours plus sereinement, même si ça a été un traumatisme pour tout le monde, et 20 ans après, ce n'est tjrs pas réglé, il est tjrs en très gros conflit avec son père (il a failli mourir l'an dernier, il n'est même pas allé le voir à l'hosto ).

Tout ça pour dire qu'à l'époque, et après avoir tout essayé, ils n'ont pas eu d'autre choix pour leur famille.

RPLY a écrit:

ma mère en a vecu des belles avec moi pour autant, au moment où elle pouvait me mettre dehors (accumulation d'annerie), elle a gerer comme une chef.
On a pris un studio, je travaillais en contrat 16 ans pour la nourriture, elle m'aidait pour le loyer, et obligations de rentrer diner le dernier week end de chaque mois pour ne pas perdre le contact.
C'etait très dur mais finallement ça a sauvé notre relation

Rêve, pour moi, ça n'est pas mettre son enfant dehors, ça, bien au contraire. C'est lui donner l'autonomie dont il a besoin tout en gardant le contact et en l'aidant, c'est une belle attitude

Ah, j'ai été mise à la porte, mais pour des raisons carrément autres que celles dont parlent Luna et Lorène (la femme de mon père lui a demandé de choisir entre elle et moi ). J'avais 18 ans, je bossais au McDo tout en allant à la fac, et mon chéri de l'époque venait de prendre un appart, donc il savait que je ne serai pas "à la rue". Mais ça a été très violent, il est venu me réveiller à 6h du mat (c'était un samedi, je bossais au McDo au service de midi, je m'en souviens) en me demandant de vider ma chambre et de partir au plus tard à 10h. J'ai été expulsé, quoi
Mais bon, notre histoire de famille est tellement à part que mon histoire reste, à mon sens, assez rare...

Brune, je vois ce que tu veux dire mais je peux t'assurer qu'à l'epoque des faits, je l'ai vecu comme "mise dehors" ou "expulsée". bien sur avec le recul je suis bienheureuse que ma mère est reagit comme ça. mais à l'epoque c'etait autre chose dans ma tete de poisson rouge aveugle

Inox, si ça t'ennuie tu repond pas
tu n'as essayé de comprendre sur le moment, de dire "non je reste" ou de discuter "pouquoi?" "on peut negocier" ? Je me trompe pas si je dis que tu as du caractere et du coup j'ai du mal à imaginer que tu ais fais ta valise gentiment et que tu sois partie comme ça

D'abord, à part pour Inox ( ), les exemples que vous donnez ne me semblelnt pas correspondre à ce qui s'appelle "mettre un enfant à la porte". Pour moi, le mettre à la porte, c'est lui coller sa valise sur le pallier sans se soucier de l'endroit où il va dormir le soir. Ce sont des situations que je cotoie quelquefois au boulot.

En ce qui me concerne, il y a quelques années, je n'aurais pas imaginer que ce genre de choses existe. Puis la période épique avec Cassandre et sa montée en puissance dans la conn*rie existentielle ont fait que j'ai eu besoin qu'elle ne soit plus sous le même toit que moi pendant quelques temps. Heureusement, elle a choisi d'elle-même d'aller vivre chez son père. Cela m'a évité d'avoir à trop réfléchir

Mais :

j'en étais arrivée à un tel stade d'exaspération, de frustration et d'envie de lui coller une danse que j'ai compris l'espace d'un instant les parents qui passent à l'acte. Même si ce stade là n'était pas atteint, même si je suis au fond de moi certaine que je n'en serais pas arrivée là (déjà parce que nous avions suffisamment de solutions de repli pour ne pas qu'elle soit à la rue), j'avais envie, besoin, qu'elle parte. Et la séparation a fait beaucoup de bien. Je ne l'ai pas mise en danger, je n'ai pas coupé les ponts, mais j'ai pris le large. Je ne peux que remercier son père qui l'a supportée pendant un an avec son carafon d'ado rebelle avant de me la renvoyer une fois calmée en partie

RPLY a écrit:

Brune, je vois ce que tu veux dire mais je peux t'assurer qu'à l'epoque des faits, je l'ai vecu comme "mise dehors" ou "expulsée". bien sur avec le recul je suis bienheureuse que ma mère est reagit comme ça. mais à l'epoque c'etait autre chose dans ma tete de poisson rouge aveugle

j'imagine bien oui. L'important, c'est qu'aujourd'hui tu aies compris pourquoi elle l'a fait. Elle a eu une très belle réaction, ta mère

RPLY a écrit:

Inox, si ça t'ennuie tu repond pas
tu n'as essayé de comprendre sur le moment, de dire "non je reste" ou de discuter "pouquoi?" "on peut negocier" ? Je me trompe pas si je dis que tu as du caractere et du coup j'ai du mal à imaginer que tu ais fais ta valise gentiment et que tu sois partie comme ça

Ça ne m'ennuie pas, ma belle
Disons que pour plein de raisons différentes, j'ai pas eu envie de m'imposer. Caractère ou pas, je déteste les conflits, surtout quand j'en suis l'un des protagonistes. Et puis je pense que c'était le point final à une longue période de maltraitance, c'était une façon définitive pour moi de me mettre hors de leur portée.
Si j'avais pu choisir, je n'aurai pas quitté le domicile familial comme ça, en pleine année de fac et avec un salaire plus que miséreux. Mais bon...

En y repensant, je crois aussi que j'étais tellement déçue de la décision de mon père que j'ai préféré partir. Je me souviens avoir pleurer dès l'instant où j'ai posé les pieds au McDo (genre à 10h15) et jusqu'à la fin de mon service...

Inox

Pfiou...
Je sais pas si je pourrais et j'ai pas envie de savoir d'ailleurs

je ne pense pas pouvoir. MAis si on devais en arriver là, pour moi, ce serait un terrible constat d'échec.