Allaitement : mère vs femme ?

Flooo a écrit:

pour revenir au sujet, je ne considère pas ce père à bouffer comme l'a écrit Rêve parce qu'il vit mal l'alaittement de sa femme

j'ai dit qu'il etait à bouffer parce qu'il avait dit dans l'emission en parlant de sa femme " il faut qu'elle arrette parce que là elle est mère et j'ai pas de femme dans mon lit"

c'est cette phrase qui me herisse, et pas qu'il vive mal l'allaitement

C'est "drole" j'ai aucune opinion sur le truc en fait
Je me dis que y'a des gens qui sont fait de telle ou de telle facon et puis voilà, des femmes qui ne savent qu'etre meres, d'autres qui savent doser et équilibrer la chose.
Bref, en fait, j'm'en fous un peu, il en va trop pour moi du ressenti profond des gens et je trouve déplacé de juger ou de critiquer dans ces conditions là.

Z'avez vu comme j'me mouille

Je n'arrive pas à comprendre ce que veut dire n'être QUE femme ou n'être QUE mère.

Je suppose que n'être QUE mère renverrait à une négligence de soi, un renoncement aux attitudes de séduction pour être entièrement centrée sur l'enfant.

Il me semble que quand on devient mère, on peut laisser ces aspect là de côté les premiers temps parce que la fatigue n'est pas toujours compatible avec le fait d'être une bombe sexuelle (parfaitement épilée, coiffée etc...), mais que le compagnon, de par son soutien au quotidien peut aider à ce qu'on se retrouve en tant que femme (en tant que soi même qui est une femme, et en temps que "femme de").

Après, je suis toujours tentée de me demander ce que l'homme qui se plaint d'être "négligé" a fait pour aider sa femme à sortir de ce rôle prenant, parce que si pas grand chose, ben il se place comme un autre enfant, un peu.

Et sinon, ça me fait rire ces opposition femme/mère, les phrases comme "je suis plus mère que femme" ou "elle est plus femme que mère" (oui, oui, c'est souvent dans ce sens là) parce que bon, on est un tout.

Et l'allaitement n'a pas grand chose à voir sauf cas extrêmes.

Abi a écrit:

...

Après, je suis toujours tentée de me demander ce que l'homme qui se plaint d'être "négligé" a fait pour aider sa femme à sortir de ce rôle prenant, parce que si pas grand chose, ben il se place comme un autre enfant, un peu.

...

Et l'allaitement n'a pas grand chose à voir sauf cas extrêmes.

Voilà, je cherchais comment tourner mon avis là dessus, c'est exactement ça. Je sais bien qu'on n'est pas dans les généralités, mais si le père laisse la mère tout faire, sous pretexte que "c'est elle la mère", faut pas venir se plaindre après qu'elle n'est plus, à ses yeux, que ça... (et qu'elle soit trop exténuée effectivement pour s'épiler tout bien et mettre des sous vêts en dentelle).
Bref, une histoire de couple effectivement, et qui n'a pas grand chose à voir avec l'allaitement.
(quelle eau apportée au moulin dites donc!)

Gaëlle a écrit:

Je n'arrive pas à comprendre ce que veut dire n'être QUE femme ou n'être QUE mère.

je pense que ça renvoit à l'idée qu'une femme complète se doitd'être maman etaussi amante, accomplie dans tout un d'aspect, sociaux, intellectuels, affectifs...

Je vois toujouurs ce genre d'approche comme réductive, elles enferment un peu dans des stéreotypes.

comme ditplus haut je me vis pas quecomme ci ou comm ça. jesuis un tout, avec des implications différentes etc.
Mais je crois qu'aussi en gros dans le reproche (parceque c'en est un) d'être que mère, y a ne pas faire assez l'amour, nepas s'entretenir, genre maquillage, talons, etc, parler d'autre chose que ses gosses, vouloir être heureuse sans eux...

Je pense qu'il y a des périodes où l'on peut très bien correspondre à ça,mais c'est lié à des moments comme disait Abi.

et puis l'homme lui en effet est-il que père ou que homme:D
moi je vois des papas très obnubilés par leur paternité et on le leur reproche pas au contraire on trouve ça géniaaaaaaaaaaal ces hommes sensibles...:)

Abi a écrit:

Et sinon, ça me fait rire ces opposition femme/mère, les phrases comme "je suis plus mère que femme" ou "elle est plus femme que mère" (oui, oui, c'est souvent dans ce sens là) parce que bon, on est un tout.

en fait, moi je le comprends comme un constat... limite, «je suis plus dessert que fromage», «je suis plus intellectuelle qu'instinctive»...
évidemment que ce n'est pas tout noir ou tout blanc, mais on peut parfois se définir plus quelque chose que quelque chose d'autre

pepina a écrit:

et puis l'homme lui en effet est-il que père ou que homme:D
moi je vois des papas très obnubilés par leur paternité et on le leur reproche pas au contraire on trouve ça géniaaaaaaaaaaal ces hommes sensibles...:)

on a toujours demandé aussi à un homme d'être à la fois père et homme non ?
simplement, on mettait autre chose derrière la paternité (plus de ^'ordre de la filiation, de protéger le foyer, etc. etc.)...

et puis moi, perso, la sensibilité (j'ai failli écrire sensiblerie ) face à la maternité ou à la paternité, ca m'a toujours gonflé
le «on» n'est qu'une histoire de mode non?

Ben moi, je trouve que si ça choque profondément le père, il faut pouvoir se remettre en question. Peut-être parce que je considère l'allaitement comme un des moyens possible de nourir son enfant...

Si le père le vit mal, je ne pense pas qu'on doit se borner à le traîter d'égoïste, ni obliger la mère à arrêter. Qu'ils trouvent la solution qui les épanouisse tous les 3...

Je n'ai jamais allaité donc j'ai probablement de fausses idées.
Là comme ça, sans expérience, il me semble qu'il me serait impossible d'attribuer un rôle sexuel à mes seins tant qu'ils serviraient à nourrir mon enfant.

Gaëlle a écrit:

Je n'arrive pas à comprendre ce que veut dire n'être QUE femme ou n'être QUE mère.

s'occuêr du lait plutôt que de la bière au frais pitêtre?

C'est marrant parce que moi qui me donnait à la base 6 mois d'allaitement, j'aurais jamais imaginé il y a quelque temps intervenir sur ce genre de sujet, surtout avec l'allaitement "long" m'enfin on en est à plus de 20 mois donc je me sens concernée

En fait, je crois que pour ma part, je ne me suis jamais posée la question "suis je plus femme que mère ou mère que femme" je suis mère et femme tout simplement, et je ne comprends pas en quoi c'est étrange :p

Si j'ai pu aussi bien allaiter (jamais eu de crevasse, jamais souffert, ma seule peur fut quand Adam a fait sa 1ere nuit, et puis là je m'interroge sur comment il va se sevrer enfin bref) donc si j'ai pu allaiter aussi longtemps Adam c'est bien grace à mon mari, à son soutient, son encouragement, la fierté qu'il a de cet allaitement, donc je me sens une maman épanouie.

Pas besoin d'attendre le soir ou que sais je pour être une femme aussi, je peux faire les 2 à la fois maman et femme je peux tout à la fois aimer mon enfant et aimer mon mari, allaiter mon enfant et être sensible à une caresse sur mes seins de mon mari (si si des fois il me tripote comme ça !)

Je pense que c'est cérébral peut être.

Et ça ne pose pas de soucis à Fred non plus, tout va bien